top of page

7 à PARIS

Un peu d'homme et peu de femme, un peu de glace, beaucoup de flamme, Daniel Jumeau, un auteur interprète tendre et sulfureux, à découvrir absolument.

LA MARSEILLAISE

Les chansons sont marquées d'une belle écriture par la tendresse, les amours enfuies et macabres, les enfances enfouies sous les bombes, accompagnement jazzy, un air de ne pas y toucher. Toutefois "Rolande" veut plus de vigueur, tant dans l'humour que dans les arrangements. Une valeur phare. ( M.L.D. )

L'YONNE REPUBLICAINE

Daniel Jumeau, interprète, a merveilleusement servi Daniel Jumeau, auteur. Ses nouvelles chansons sont une fois encore empreintes d'une indéniable qualité d'écriture. Avec une énorme pudeur il vide son sac et se dévoile. Tour à tour il évoque les espoirs évanouis, les amours disparues. Une tranche de vie, la sienne, qui balance sur un accompagnement acoustique Jazzy. Avec "les enfants du silence" il aborde avec sensibilité, une  triste actualité, celle de la prostitution enfantine. L'accompagnement est là à la mesure du propos, plus dur, plus rock. ( G.M. )

LA MONTAGNE

Des chansons pour embrasser la terre. 

"Alors, petit, content ? tu les entends ils te rappellent" Celui qui s'exprimait ainsi c'était Léo Ferré, lors d'un de ses derniers concerts dont Daniel Jumeau assurait la première partie. A Commentry aussi, au théâtre municipal, les rappels ont été nombreux pour saluer l'artiste. Comme si le public voulait retenir encore et encore une soirée d'exception, reçue comme un don, comme une offrande généreuse. Il faudrait le stylo empanaché de Claude Nougaro pour oser des mots après les mots de Daniel Jumeau. Mots si sensibles et si justes qui expriment la vie, ses tendresses, ses souffrances intimes, ses blessures assassines. Chansons qui tanguent et qui dansent, tantôt jazz, tantôt rock, chansons de plaies et de bosses, chansons de la vie qui cabosse… Chanson pour "les enfants de Bogota qui n'auront jamais vingt ans, qui n'auront même pas le temps d'être des enfants." Chansons qui souvent vont par deux, chansons comme en écho. Celles de séparations apaisées, d'un commun désaccord, qui surviennent comme une lassitude, comme une usure du temps ou celles des ruptures claquant comme une gifle en pleine figure "voilà". Chansons de Jumeau, chansons jumelles en quelques sorte. Elles disent le monde comme il va, ou plutôt comme il va mal, "sans issue, sans étoiles" ou "qu'est-ce qu'il nous reste à croire"… Toutes sont portées par quatre musiciens talentueux : Philippe Drevet à la basse, Laurent Roubach à la guitare, Jean-Luc Lopez à la batterie et Bibi Louison au piano. L'espace s'ouvre alors sur l'évasion, sur le rêve, sur les souvenirs empreints de nostalgie "nos vingt ans dans le sable", "Baie des anges". Le chanteur, de ses bras déployés comme des ailes, semble alors chorégraphier les rythmes, peindre les paysages de ses songes, de ses désirs et de ses espérances. des pays qui ont la couleur de l'amour et de l'amitié, celle d'une terre des hommes enfin réconciliés.

FRANCE SOIR

Celui qui a obtenu le prix Jacques Brel et le prix du jeune spectacle aux rencontres internationales de Sancoins, soit le brillant Daniel Jumeau, sera au théâtre de Dix Heures du 24 mars au 4 avril. De beaux textes et des musiques originales, voilà sa recette.

LIBERATION

Le public de Ferré a fait bon accueil à Daniel Jumeau, sa première partie. Voix chaudement timbrée, mouvance Nougaro, bonne tenue de scène, palette. (Hélène HAZERA)

LA MONTAGNE

Daniel Jumeau, l'émotion à fleur de mots.

Daniel jumeau en scène c'est une boule d'énergie, une volonté de convaincre, d'emporter dans le torrent du verbe et le vent des musiques, un don total comme si chaque récital était l'ultime fête ou l'ultime combat.  Ce qu'il offre d'abord ce sont des mots, des mots rassemblés, griffonnés sur des bouts de papier "papier d'harmonie, dit-il, pour les jours d'ennui". Il invite au voyage dans un train qui file dans la nuit hivernale sur un rythme de bossa nova. Il invite au partage, celui des sentiments, de la tendresse, du plaisir et du déchirement. Et l'émotion est à son comble lorsqu'il interprète sa "chanson pour les enfants de Bogota", véritable requiem pour les gosses de pays en guerre "qui n'auront même pas le temps d'être des enfants". Règne alors sur la salle quelques secondes de silence qui semblent éternelles et précèdent les applaudissements. Changement de ton avec "Rolande" caricature au vitriol d’une harpie, d'un ouragan, d'une fille sans gêne, sort de parenthèse drolatique dans une nuit mélancolique où passe encore le fantôme d'un certain fumeur de gitane… Les musiciens Philippe Drevet (basse), Ahmed Djemaï (percussions) et Laurent Roubach (guitare) dessinent les contours et tissent les ambiances de cet univers, celui sensible et généreux de Daniel Jumeau. Le public est séduit, qui accompagne le poète en ses errances… Et c'est par un bel hymne à la tolérance que s'achevait sous les rappels ce concert haute intensité. (Gérard Faucon)

 

MIDI LIBRE

Intelligent, sachant trouver l'alternance appropriée des rythmes, avec sa dégaine de mauvais garçon, il a surpris et conquis. La tendresse, il la possède à fleur de peau, l'émotion est son lot quotidien. Bien composé son tour de chant a la qualité des démonstrations professionnelles et la valeur des déclarations spontanées. Et quand il évoque Bogota et les enfants qui n'auront jamais vingt ans, Daniel Jumeau entre de plein pied dans la maison des meilleurs interprètes. (Roland M.)

 

LA MONTAGNE

Daniel Jumeau, l'art et la manière d'entretenir la petite flamme. Daniel Jumeau, le guide, l'âme… Quatre musiciens, ébouriffants, jubilatoires… Une drôle de petite flamme a couru samedi soir au centre Athanor. Daniel Jumeau, l'art d'être présent sans en rajouter, laisse couler la chanson tendre contre laquelle on aime se réchauffer. Compositions musicales telles des grappes de raisin gorgées de soleil, mots d'ombre et de lumière… Daniel, Marc, Michael, Philippe, Stéphane, samedi le ciel leur est monté à la tête. Le monde appartient à ceux qui le rendent meilleur, aux cœurs jamais rassasiés. Au carrefour des nuits, pas très loin du paradis. (Jean Chapuis)

bottom of page